« Piper 43-1059 Project Team »
Cette fois ci c’est le printemps....
Le printemps de la renaissance d’un petit avion historique au fin fond d’une ile de l’Atlantique…Une île où Renoir venait chercher ses couleurs, où Agnès Varda, Jacques Demy et Michel Legrand écrivaient la musique des Parapluies de Cherbourg dans un vieux moulin, face à la mer, ou gît également l’épave d’un Boeing B-17, posé ici en catastrophe le 4 Juillet 1943… Bref un endroit où il fait bon vivre !!!
Ce beau week-end de printemps a été l’occasion de se retrouver autour de notre Piper L-4B, avec l’équipe pratiquement au complet : Jérôme, François, Claire avaient fait la route, Jean-Luc était prêt à décoller de la région parisienne pour nous rejoindre, mais la météo en a décidé autrement !!!
Paulo, notre mécano était heureux de partager son univers avec tous ces « volants ». C’était pour lui quelque chose de formidable de faire découvrir « les entrailles » de ce Piper L-4B avec le reste de l’équipe.
Ce lien « mécano/pilote », que Paulo découvre dans ce monde de l’aviation légère, est un moment vraiment génial pour lui, mais aussi pour toute l’équipe.
Tout le monde a enfilé son bleu de travail méthode « école Michelin », plein de bonne volonté, et comme prévu, tout le monde ce fait engueuler comme quoi les outils ne sont pas rangés à leurs places après utilisation. Quel vieux grincheux ce mécano !!!
Par contre tout le monde a pu goûter à cette chasse aux trésors des pièces qui livrent leurs secrets, sous le chalumeau et la brosse, et ce lien indéfinissable qui se créait entre un bout de métal froid et un humain.
On découvre encore et encore des marquages d’époque, des réparations, etc.
L’avion livre petit à petit tous les secrets de sa longue vie.
L’avion livre petit à petit tous les secrets de sa longue vie.
Quand notre pilote instructeur appuiera sur le palonnier, peut-être qu’il lui restera une petite place dans son cerveau pour penser à ce moment-là qu’il n’aura certainement pas la même saveur qu’un palonnier d’avion de club, car il aura travaillé dessus.
Deux jours de travaux donc à se concentrer sur les derniers décapages et peinture des principaux accessoires de fuselage, remise en conformité du siège avant, car on se rend compte que le temps passé a apporté des modifications.
L’objectif restant d’être le plus proche possible de l’origine de l'avion.
L’objectif restant d’être le plus proche possible de l’origine de l'avion.
Nous allons enfin pouvoir passer à autre chose que: brûler, gratter, peindre et repeindre !!!
Le problème du printemps c’est que le temps passe et s’accélère vraiment, malgré cela, on espère pouvoir tenir nos délais car notre entoileur viendra découvrir l’avion dans quelques semaines, et si tout est en ordre, nous pourrons planifier les travaux d’entoilage.
Nous aurons au moins le fuselage ré-équipé, plancher refait et une première aile en cours de restauration.